Avec l’avènement de l’ère du numérique, comment définir les contours d’un nouveau modèle de gouvernance responsable…comment responsabiliser davantage ses collaborateurs ? (Cf. B. Raveleau, Introduction générale). Sur un plan plus général de quelles responsabilités sont porteuses les technologies du numérique, actuellement en plein développement ? Ces technologies qui vont de l’ordinateur le plus sophistiqué au smartphone devenu le simple compagnon du quotidien de tout un chacun, bousculent nos modes d’existence et initient la digitalisation de notre vie de tous les jours à travers de nouvelles formes de management et d’organisation du travail, entre autres la priorité à la communication orale à distance par rapport à la relation en présentiel ou à la communication écrite. Mais cette digitalisation, qui doit en répondre, c’est-à-dire qui se sent en charge de l’assumer et à quelles conditions, au lieu de la subir ? Quelle que soit la diversité des situations, l’ère du numérique ne saurait faire exception par rapport aux ères précédentes, du labourage à la charrue, de la lettre envoyé par courrier postal ou du déplacement en diligence : ni les ordinateurs, ni les robots, ni les smartphones ne sont en mesure d’assumer par eux-mêmes ce qu’ils réalisent, car dépendant d’une quelconque autorité humaine qui les a initiés en se positionnant, selon les cas comme l’auteur ou le superviseur du dispositif numérique. Quel que soit le robot ou tout autre système numérique, il relève tôt ou tard de la responsabilité de l’auteur qui l’a conçu ou de l’utilisateur qui le manipule. Mais alors, à l’ère du numérique, comment décliner cette responsabilité de l’auteur ou de l’utilisateur ?
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